Texte Court
Un Rêve
Son corps nu, allongé, au pied détendu, une brise remonte le long de ces jambes, découvre son corps, ces seins, son visage qui semble dormir. Une goûte coule le long de son bras, sa main et suspendu, le doit tendu, au-dessus d’une bague perdue.
Le tableau s’éloigne, on la voit de tout sont corps, un épais nuage de cendre remplie la pièce, doucement elle est ensevelie par ces copeaux noirs.
Soudainement un homme entre, trempé il accourt à sa dulcinée, il s’approche de son visage, la cendre disparaît, elle semble toujours endormit, il lui prit de ce réveiller, l’embrasse, mais rien n’y fait, le visage de cette belle femme reste la, endormis dans un sommeil lointain. Il ramasse la bague, l’embrasse au creux de sa main. Un vent violent ce met à souffler, il lutte pour rester debout, la bague tombe, désorienté il la cherche au creux du vent, qui soudainement s'arrête, l’homme tombe du haut de ces jambes. Impuissant il pleure toutes les larmes de sont corps.
Il rampe jusqu’à sa terre promise, étalé comme un cadavre sans vie. D’une main frêle il touche sa poitrine, sont corps froid de plus en plus rigide. Il n’y a plus de vie dans ces yeux, et l’homme s’en vide.
Dans un bref moment d’illusion il ce plonge dans ces reins, il ce sent bien, au contact de sa peau, elle ce réchauffe sous le battement croissant de son sang. Il t’embrase de ces lèvres. Il ressent une gêne au niveau de son doit, sa bague. Elle l'irrite comme si il ne devait plus la porter, elle ne l’accepte plus. Elle dort toujours, sa peau est fraîche. D’une larme sanguinaire, sa bague s'échappe de son doit, un gouffre s’empare de ces émotions, un cri puissant jailli. Il ne pleut plus, ils sont secs, les cendres sont vertes, l’herbe renaît, les murs qui les entourés ce sont fissuré, évaporé.
Je te regarde, j’observe ton visage, t’es trais qui me semble parfait. Nu, tu n’a aucun artifice, mais ton regard fermé, presque froid émerveille encore mes intestins.
Cet homme c’est moi, cette femme, c’est toi, la mort, notre amour.
Queymon Mcloughlin