Le Parfum d'un Adieu
Il pleut le vent souffle fort t’es cheveux vole et ton parfum doré envahie l’espace mes yeux te cherche mon cœur bat de plus en plus vite la pluie est sourde mes cheveux son trempé mes pieds sont gelé mais je te sent cette senteur unique me rend fou incontrôlable je me bat contre tout ce qui s’oppose a moi je veut toucher ta nuque l’antre de cette malice la toucher la violenter l’aimer l’arracher pour la mettre au plus près de mon corps te sentir nue ce corps mouillé au creux de mon nez tes seins ton ventre tes hanches tes jambes aux lames de mes lèvres vivant au seul rythmes de ton souffle tes mots doux au timbre rose enchante mon sens olfactif désorienté drogué de l’abondance de sensations nouvelles faisant jaillir en moi une pression sanguine égale à nul autre mes gestes sont brusques naturels involontaires et fermes tu m’appartient tout en étant libre de fuite mais en un geste d’un doigté bleuté tu refroidi ce démon intérieur tout deviens soudainement lent. Agréable, doux, un léger gris s'apaise sur nous, la lune blanche éclaire nos secrets, nos corps enlacés, nue, brillants, la pluie et loin et le son d’une nuit désertique entoure nos souffles saccadés. Mes yeux rivés sur ta beauté ne dorme pas, ne cligne pas, je contemple ce qui me paraît être une goûte de perfection, une simple seconde qui ne mourra jamais, un instant sans fin, sans commencement, sans logique. Une lueur orangée parcours ton corps, sans suit de mon doit frêle contournant chaque imperfection, chaque perfection de cette peau qui me semble si douce, attirante, frissonnante. J’embrasse ce parfum de joie, rien d’autre n'obstrue mon esprit blanchi par cette nuit, ton amour et le mien, la force que tu me procures me transporte hors de mes rêves les plus fous. Mes yeux ce ferme et le doux rouge qui t’appartient m’embrasse une dernière fois, avant ce long voyage sans toi.
Queymon Mcloughlin
Textes originaux de Queymon Mcloughlin, Tout droit réservé.